Quoi que je fasse
Quoi que je dise,
Comme la brise
Froide est ma fesse.
Excusez-moi, l'ennui m'occupe. Revenez hier, je n'avais rien à faire.
Que me sert ma venue
Si croit votre vertu ;
Quand je suis attendu
Votre chair est vêtue.
Vous m'avez demandé
Vous vous êtes apprêtée ;
Mais j'espérais revoir
En cet exigu boudoir
La chair nue d'hier soir.
Dame, je lis votre envie
Car je la vis aussi ;
Ne restons pas assis
Embrassons la folie.
Si croit votre vertu ;
Quand je suis attendu
Votre chair est vêtue.
Vous m'avez demandé
Vous vous êtes apprêtée ;
Mais j'espérais revoir
En cet exigu boudoir
La chair nue d'hier soir.
Dame, je lis votre envie
Car je la vis aussi ;
Ne restons pas assis
Embrassons la folie.
Je remercie le ciel
De n'être pas connue
De n'être que peu lue
D'avoir l'espoir violent
D'avoir le génie lent.
Adulez-moi
Détestez-moi
Récitez mes paroles au vent
Imbibez mes papiers de sang.
Ne me donnez pas en pâture au monde des grandes gens.
Ne me faites pas non plus connaître à tous ces pauvres enfants.
De n'être pas connue
De n'être que peu lue
D'avoir l'espoir violent
D'avoir le génie lent.
Adulez-moi
Détestez-moi
Récitez mes paroles au vent
Imbibez mes papiers de sang.
Ne me donnez pas en pâture au monde des grandes gens.
Ne me faites pas non plus connaître à tous ces pauvres enfants.
VAN GOGH